jueves, 11 de diciembre de 2014

Meda Economic Week - Press IV LES ECO - AGENCIA EFE



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Publié le 26-11_2014, Par, Amal Baba Ali

«Le climat  des affaires marocain séduit les entreprises ibériques» Le Maroc participe à la XIe édition du North Africa Business Development Forum, qui se tient à Barcelone du 26 au 28 novembre, en tant qu’invité d’honneur. Dans cet entretien, Anwar Zibaoui, coordinateur général de l’ASCAME (Association des chambres de commerce et d'industrie de la méditerranée), la partie organisatrice, explique les enjeux de l’évènement.

Les ÉCO : le Maroc participe au North Africa Business Development Forum qui démarre ces travaux aujourd’hui. Quels sont les motifs de ce choix ?  
Anwar Zibaoui : Le Maroc est un pays clé dans le Maghreb et un modèle de développement économique à suivre dans la région. Le thème choisi pour cette édition, à savoir «Le Royaume change», n’est pas le slogan d’une campagne publicitaire mais une réalité perçue par des milliers d’entrepreneurs espagnols et catalans et d'autres pays européens, lesquels ont visité ou se sont implantés au Maroc. Cette perception s’est forgée grâce au vaste programme de modernisation, lancé par les autorités marocaines, et dont l’ambitieuse finalité est de convertir le royaume en une puissance régionale. Grâce à cela, les relations économiques entre le Maroc et l’Espagne se sont renforcées. Le Maroc, rappelons-le, figure dans le top 10 des marchés destinataires des exportations espagnoles. De plus, environ 18.840 entreprises ibériques exportent vers le marché marocain. 

Comment l’entrepreneur espagnol perçoit le marché marocain?
Le Maroc est en perpétuel changement grâce aux récentes réformes structurelles initiées, et sa compétitivité globale qui s’est considérablement améliorée depuis 2010. Cette mue s’est répercutée favorablement sur le climat des affaires, drainant ainsi les IDE et permettant d’avoir un taux de croissance soutenu. À cela s’ajoute le fait que le Maroc est choisi par l’Union européenne comme premier pays pour conclure un accord de libre échange approfondi. Tous ces éléments sont pris en considération par les entrepreneurs européens à l’heure d’envisager une implantation ou d’établir des liens commerciaux avec le Maroc. En revanche, quelques couacs persistent encore. À titre d’exemple, le royaume est appelé à protéger son économie des chocs externes. De même, les autorités doivent mettre en place un régime de change plus flexible, pour une meilleure compétitivité. Certes, des améliorations palpables ont été portées aux indicateurs sociaux, or des lacunes de taille sont toujours à déplorer. Il s’agirait principalement de la réduction des inégalités de revenus, et la généralisation de l’accès à l’éducation et à la santé à toutes les couches sociales. 

À l’occasion du 25e anniversaire de la création de l’ UMA, le forum ambitionne de ressusciter ce cadre régional, du moins dans son aspect économique. Comment l’ASCAME compte-t-elle s’y prendre ?
Notre objectif est d’analyser et présenter les bénéfices d’une intégration régionale. Nous voulons démontrer, du point de vue économique et financier, le prix élevé payé à cause de cette «désunion». L’heure est, à présent, aux alliances stratégiques, aux blocs économiques unifiés, et aux marchés intégrés. Face à ce décor, nous assistons à une région, qu’est le Maghreb, absente de la scène économique et commerciale internationale. Fort malheureusement, les différends politiques, doublés de problèmes de sécurité, ont éclipsé les évidentes affinités et la complémentarité sectorielle existant entre les pays de cette zone. Il faut souligner que la région doit créer 20 millions nouveaux emplois d’ici 2020, pour répondre à la pression démographique et maintenir la paix sociale. Or, l’absence d’une volonté d’intégration handicape l’arrivée des investisseurs étrangers. Et cette croissance lacunaire cause des pertes qui se chiffrent à 8.000 millions d’euros par an. La solution ? Il est primordial de réactiver l’UMA. En dix ans, le Maghreb peut gagner jusqu’à 30% du PIB. Cette intégration attirera des groupes internationaux et contribuera à la création d’emplois. Chacun des pays de cette région est capable de gagner environ 5.000 millions de dollars et verra son tissu économique se renforcer par la création de plus de 2.500 PME.


Agencia EFE :  SEMANA MEDITERRÁNEA DE LÍDERES ECONÓMICOS
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SEMANA/MEDITERRANEO/ECONOMIA  ir a Fecha Publicación: 28 Noviembre 2014
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